Le Darknet: une arme de révolte

Publié le par Alias Ibou

Le Darknet : Une arme de révolte

Lors des conflits, l’usage des réseaux sociaux est important voire décisif, selon certains journaliste, le printemps arabe en est la preuve.

« Le printemps arabe » terme donné par les occidentaux, qui savaient d’une manière ou d’une autre qu’il allait se répandre dans tout le Maghreb. C’est un ensemble de révolutions qui se sont déclenchée en Tunisie sous le régime de Ben Ali. Elles se sont rapidement propagées d’une manière considérable dans tout le maghreb et même au-delà.

Le début ou disons les causes de ces contestations populaire s’expliquent par un entassement de mécontentement chez la population, tels que la cherté de vie, la mauvaise gouvernance, l’oppression du peuple par le pouvoir en place qui semblait s’être éternisé. La singularité de cette révolution générale est le fait qu’elle à été projetée grâce à l’internet qui y a joué un rôle incontournable ou les manifestants ont utilisé cet outil « internet » pour diffuser massivement leur opinion sur le statuquo à la communauté internationale.

Au vu de ce qui se passe et face à la montée en puissance de ce moyen de communication, les autorités à l’époque ont dû employé d’important moyens pour contrôler l’accès à l’internet et aussi faire cesser la propagation du phénomène. Les révolutionnaires ou insurges selon les termes, utilisent les réseaux sociaux pour faire passer des informations et crée des groupes dans le but d’organiser des rassemblements pour s’insurger contre le régime. Des nombreuses images et vidéos de massacre sont diffusées au fur et à mesure sur le net pour interpeller la réaction de la communauté internationale, alors que dans ces pays la liberté d’expression est quasiment inexistante.

Ces régimes autoritaires ont toujours lutté contre les moyens de communication et plus précisément « l’internet » afin de réduire les groupements organisé en brouillant les sites ou coupant des fois les réseaux voire même attaquer ou attenter à la vie des journaliste nationaux et internationaux ( 3 à 4 journalistes ont été tué pendant la révolution tunisienne d’âpres les observateurs internationaux ) pour qu’ils ne divulguent guère des informations aux medias du monde entier.

Il faut noter que pendant cette révolution « l’internet » fut censuré par le régime. Pour contourner cette censure, les utilisateurs ont développé un nouvel réseau que nous appelons « Le Darknet » ou « internet profond » l’autre face cachée de l’internet, très sophistiqué, une sorte de réseau dans le réseau, également utilisé par les cybermilitants surveillés par des dictatures, qui militent pour la liberté d’expression et l’accès total à l’information. Ainsi, les révolutionnaires reprennent leur activité et leur mobilisation sur le net sous l’échappatoire total du régime grâce à ce réseau invisible « Darknet ». Certaines vont jusqu'à dire que c’est une révolution technologique, des réseaux tels que (facebook, twitter), web 2.0 d’où l’utilisation de ces réseau à été capital.

Plus récemment, l’usage du réseau « Darknet » dans les révoltes à été prouvée en Ukraine. Ils ont eu le même usage de soutien et d’appel à la manifestation selon un journaliste tunisien ( Trillard Marion )

Cependant, il n’est un secret pour personne que le réseau « Darknet » à joué un rôle primordial dans la révolution tunisienne dans la mesure ou il a permit aux manifestants à se mobiliser, informer l’opinion internationale en attirant l’attention des medias étrangers et s’informer.

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