Le Darknet et le printemps arabe

Publié le par Alias Ibou

L’année 2011 à été marquée par une vague contestation populaire contre les régimes disons dictatoriales et corrompus précisément en Afrique du nord et Moyen-Orient surnommé : « printemps arabe ».

Cette contestation a eue un effet domino dans cette région d’Afrique longtemps dominé par des dictateurs, les militants ou les révolutionnaires (libyens) selon les appellations, se sont inspirés des exemples des autres pays pour se soutenir et s’encourager mutuellement.

Pour ce faire, ont du faire recours à ce que nous appelons « anonymat » , l’un des éléments du darknet qui consiste à le rendre plus invisible et incontrôlable par ces différents régimes oppressifs.

Le collectif Anonymous s'impose de plus en plus comme un groupe d'auto justiciers, des « vigilantes » du Web, insaisissable et puissant, s'attaquant aux secrets les mieux gardés et aux injustices perçues. « Il n'y a pas de leadership. Nous parlons d'une voix. C'est pour ça que nous nous cachons le visage, que nous cachons nos noms. Nous sommes un collectif », lance un jeune homme à la caméra, dans le documentaire en préparation Web Are Légion, the story of the hacktivists [Nous sommes légion, l'histoire des hacktivistes]. Il s'agit peut être la première œuvre à faire des membres de ce mouvement de véritables révolutionnaires.

Les « anons » anonymes ont trois modes d'action : l'attaque par déni de service, qui consiste à rendre un site Internet indisponible temporairement ; la modification d'apparence du site Web, en plaçant un message politique par exemple ; le détournement des informations confidentielles sur la mauvaise gouvernance, la répression des manifestants pendant la contestation et l'interception à long terme de courriels tous ça à l’insu des ces dictateurs pensant tout contrôler. De cette façon, la nébuleuse a mis en place un nouveau modèle de désobéissance civile mondiale. Les utilisateurs du darknet sous-couvert d'Anonyme ont eu un impact géopolitique grandissant.

Grâce à ces outils, des groupes disparates du Maroc, d’Égypte, de Tunisie, de Libye, de Syrie, du Bahreïn et du Yémen ont su se fédérer autour d’une cause commune qui transcendait les frontières, défier ouvertement l’autorité de l’État et court-circuiter les canaux médiatiques traditionnels.

A ce réseau darknet, sont venu s’ajouter les réseaux sociaux comme ( facebook,tweeter …etc ) qui sont connu du grand public mais n’ont point d’échapper aux dictateur car leur adresse IP sont traçable.

[1]Au plus fort des manifestations, c’est-à-dire pendant l’occupation de la place Tahrir au Caire, Twitter a enregistré jusqu’à 45 « twitter » par minute en provenance d’Égypte, pour la plupart en anglais. Les manifestants se sont ainsi créé une plate-forme qui a attiré l’attention immédiate des médias et qui leur a donné une visibilité mondiale. Via médias sociaux, les manifestants ont également reçu des informations sur la façon de contrer les forces de sécurité, avec des cartes montrant les points de ralliement pour les manifestations, ainsi que des conseils pratiques en cas de jets de gaz lacrymogènes. En essayant désespérément de museler la contestation en bloquant les sites de réseaux sociaux (Tunisie) ou en coupant tous

Les systèmes de communication (Égypte), les gouvernements n’ont finalement réussi qu’à attiser le mécontentement à l’origine de leur disparition. Le rôle des médias sociaux dans le Printemps arabe a suscité des débats passionnés.

Enfin, le darknet est un outil puissant qui peut contribuer fortement à mobiliser l’opinion publique quand il s’agit d’une cause noble et commune et des circonstances favorables.

[1]

Pris du “Guide de Plaidoyer”, Forum sur l’efficacité du développement des OSC, janvier 2012; page 58.

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M
Tu as tout di ici toute personne interesse par la recherche sera satisfait de trouver l'essentiel de ce quil cherche ici merci
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A
Merci mon frangin c'est gentil...ça me touche profondément walay
M
Mon frere j'ai lu
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